L’idée est de se réunir, entre 5 et 10 personnes environ, et de nous introduire à l’esprit clownesque par des exercices, des jeux, des numéros. Magali et Annab aurions préparé le terrain (les exercices, l’animation, la trame sonore et les déguisements) et vous n’auriez qu’à sauter dans le lac avec nous ! Essayer des mimiques, jouer avec les possibles clownesques qui sommeillent en vous. La seule exigence est d’être curieux-euses et bienveillant-e. Le climat se veut propice à la drôlitude mais aussi à la complicité, et dénué de jugements. Ce sera un atelier d’exploration, pas professionnel mais amical, convivial, et stimulant pour l’imaginaire.
« Quand on fait du clown on travaille principalement sur l’exposition d’un je complexe, nu, véritable. C’est une manière de s’exposer aux autres et à soi-même, d’exposer certaines forces et certaines faiblesses, se trouver drôle dans ces pantoufles-là de l’existence, se trouver soi-même cute, attachant-e, poétique, plein de vitalité ou de paradoxes ou de nuances jusque-là peu explorées sincèrement, sans se laisser dominer par la peur (des peurs pourtant très respectables : la peur de n’être pas intéressant-e, la peur de ne pas plaire, la peur d’être banal-e, la peur de l’inconnu, etc). Il faut plutôt chercher à travailler avec elles, à essayer des choses en les observant. C’est donc un terrain de jeu et d’apprentissage, un truc avec des versants disons-le thérapeutiques (mais je ne me présente pas du tout comme une thérapeute, c’est l’effet scénique qui permet ça, et le regard des autres sur soi, et de soi-même, un regard décalé, neuf. Indulgent surtout. C’est là-dessus que je souhaite miser. Ne pas être dure avec soi-même.)
Bien sssssûr, on va rire aussi, le rire sera de la partie c’est inévitable. Le rire est un remède contre la peur, et il soigne, il accueille les imperfections, l’incongruité, les malaises. Le rire est salvateur! «
Annab, La pensée clown : profondeur et vulnérabilité, 9 mai 2016